CARE s’est réjoui que Cécile Hemmen, Fernand Kartheiser et Josée Lorsché aient pu participer à cette conférence, sous le patronage de Gusty Graas, sur le thème de la santé maternelle et l’aide humanitaire durable pendant des temps de crise
Après une introduction de la part de Gusty Graas, qui avait participé à un voyage d’études au Tchad avec une visite dans un camp de réfugié ; Robert Schadeck, président, et Frédéric Haupert, directeur de CARE Luxembourg ont prononcé des mots de bienvenu soulignant la « valeur ajoutée » des stratégies d’intervention de CARE sur le terrain – c’est-à-dire agir là où il y a le plus de besoins et le moins de financements pour faire une réelle différence, comme par exemple dans le domaine de la santé maternelle, secteur étant souvent oublié et négligé pendant des temps de crise
Par la suite Dr. Kajangu a pris la parole pour donner un aperçu du travail de CARE International et CARE Tchad dans les secteurs d’intervention de l’urgence, la santé, l’assainissement et la violence basée sur le genre, se focalisant particulièrement sur le projet « Soutien à l'Accès à la Planification Familiale et les Soins Après –Avortement » et la situation difficile des femmes et des filles au Tchad. Elle a surtout relevé l’importance de la santé reproductive dans des situations d’urgence et a souligné que le succès d’une législation protégeant les populations les plus vulnérables dépend d’une collaboration multi-acteur avec le gouvernement, les responsables religieux et les groupements de femmes.
La conférence fut suivie par un débat animé avec les députés présents – sur des questions liées au rôle de l’éducation, de la microfinance, la prise en charge innovante (cabanes de santé), défis de la mise en œuvre des projets d’aide humanitaire (disfonctionnement de l’Etat, rôle de la religion et de la culture, corruption, taux de pauvreté), et des nouveaux défis se présentant suite au taux de mortalité maternelle (prise en charge des enfants orphelins). La matinée s’est terminée avec une photo de groupe et une compréhension commune que la santé maternelle doit indispensablement figurer dans les programmes et législations sur la coopération au développement et l’aide humanitaire.