Le 16 avril 2016, à 18 h 58 l’Equateur fut frappé par un séisme de magnitude 7,8 qui a tué plus de 600 personnes. Les collaborateurs et le board de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) ont été très touchés par l’ampleur de la destruction de cette catastrophe et ont décidé de soutenir les victimes. Par la suite ils ont récolté 250 000 euros de dons. Cette somme a été répartie entre quatre ONG luxembourgeoises et CARE a été heureux d’obtenir un chèque de 62 500 euros pour ses projets d’urgence.
Directement après le séisme en Equateur, CARE a permis à 10 000 personnes d’avoir accès à de l’eau potable, des latrines et des kits d’hygiène. Lors de ses actions, CARE a veillé à assurer la protection des personnes vulnérables face aux agressions sexuelles. CARE a également fourni des abris d’urgence à 4 000 personnes et a apporté un soutien psychologique à 3 500 enfants par le biais de jeux, de pièces de théâtre et en collaboration avec des organisations locales.
Grâce à la BEI, CARE a pu apporter encore plus de soutien aux personnes touchées par cette catastrophe. Ainsi, nous avons pu distribuer encore plus de kits d’hygiène pour assurer la dignité des personnes les plus vulnérables.
Déjà avant le tremblement de terre, la situation sanitaire et l’accès à l’eau potable dans les quartiers et les communautés les plus pauvres étaient très difficiles. La destruction, causée par le séisme, représentait un grand danger pour la santé des plus vulnérables, des enfants, des femmes enceintes et de tous ceux qui ont perdu leur chez-soi.
Avec les communautés locales, nos équipes ont donc fait une évaluation de l’état des systèmes sanitaires et de distribution d’eau afin d’établir des comités communautaires permettant de les réparer et de les entretenir. Pour cela, nous avons entre autres mis en place des formations pour les comités. Enfin, un partenariat entre les communautés et les universités a été mis en place afin de créer un réseau de prévention des catastrophes et ainsi assurer la résilience des personnes face à un nouveau désastre. D’une manière très concrète, ceci aide à reconstruire les villages et leurs systèmes sanitaires afin qu’ils puissent résister à de nouvelles catastrophes. À ce stade, il est primordial d’éviter que la reconstruction n'entraine de nouveaux risques de santé et d’hygiène pour une population pauvre et vulnérable. D’ailleurs, d’autres dangers imminents, comme des glissements de terrain, peuvent être écartés ou prévenus grâce à cette coopération.
Les dons de la BEI ont ainsi permis à 1 500 personnes vulnérables de bénéficier de kits d’hygiène. De plus, 12 000 personnes issues de 25 communautés vont pouvoir bénéficier d’un renforcement de leurs capacités à diagnostiquer les problèmes relatifs aux systèmes sanitaires et, en fin de compte, aussi d’une amélioration durable de leur situation de santé et d’hygiène. Ils vont également bénéficier d’une campagne d’hygiène pour leur permettre de se protéger contre les maladies hydriques et vectorielles qui se transmettent par le biais de moustiques, comme le Zika.