Au Liban, la situation s'aggrave pour les civiles


Sept jours après le début des bombardements au Liban, la situation reste catastrophique pour les milliers de familles qui ont tout perdu. Plus que jamais, les populations civiles ont besoin de notre soutien face au chaos et à la terreur. Mobilisez-vous à nos côtés pour les aider !

« Chaque jour, nous procédons à de nouvelles évaluations de la situation humanitaire dans différentes parties du Liban afin d’adapter notre aide en fonction des besoins. Chaque jour, nous sommes choqués par l’augmentation rapide des besoins humanitaires.

Le Liban est à un tournant critique, avec environ un million de personnes déplacées à l’intérieur du pays, tandis que la capacité du gouvernement et des organisations humanitaires est sévèrement limitée en raison des frappes aériennes et du manque de financement.

De nouveaux bombardements se produisent quotidiennement, aggravant encore la situation. Dimanche, d’autres zones, dans Beyrouth et au Mont-Liban, ont été ciblées, augmentant le nombre de décès et de blessés, ainsi que de personnes déplacées.»

MICHAEL ADAMS, directeur de CARE au Liban

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Nous avons besoin de vous ! Chaque geste compte pour sauver des vies au Liban.

La crise économique qui frappe le Liban a engendré une augmentation des violences faites aux femmes.

Exemples de dons

30 euros

Vous fournissez par exemple à une femme un kit d’hygiène pour 1 mois (serviettes périodiques, brosse à dents, dentifrice, savon…).

60 euros

Vous fournissez par exemple à une famille de 5 personnes de la nourriture (riz, boulgour, pois chiches, conserves...) pour 2 mois.
 

250 euros

Vous fournissez par exemple des repas chauds à 100 personnes.


Les enfants sont dans les rues à la recherche de quoi que ce soit pour aider leurs familles

Les 863 abris sont presque pleins : des écoles, des gymnases et des centres culturels sont d’urgence convertis en centres d’accueil.

Les enfants sont dans les rues à la recherche de quoi que ce soit pour aider leurs familles. Les enfants, et en particulier les filles, font face à des risques de violence dans les abris surpeuplés et dans les espaces publics comme les parcs. Certaines personnes déplacées qui n’ont pas trouvé de place dans les abris cherchent désormais refuge dans des bâtiments abandonnés à Beyrouth par crainte des pluies prévues pour les prochains jours.


Les populations civiles continuent de vivre dans la peur

Vivre chaque minute en craignant d’être bombardé. Voilà le quotidien de milliers de personnes depuis le 23 septembre dernier. Sur place, nos équipes humanitaires locales, elles-mêmes impactées, continuent d’agir au plus près des populations, malgré les récentes frappes à Beyrouth.

« Il est très difficile de voir des gens dans des situations aussi désespérées, qui abandonnent leurs maisons et doivent dormir dans des parcs ou sur les trottoirs tout autour de Beyrouth. » Hassan Mansour, chauffeur pour l’ONG CARE au Liban

« Le plus triste, c’est de voir le regard des enfants qui portent le poids d’un monde qu’ils n’auraient jamais dû connaître. Les filles surtout, sont en grand danger face à la violence dans les abris surpeuplés et les espaces publics. » Lewaa Azzam, membre des équipes CARE au Liban

Des repas chauds sont préparés dans les cuisines improvisées des abris au Liban 

(2024, copyrights : Paul Assaker)


Face à l’ampleur des besoins, CARE poursuit ses actions humanitaires

CARE distribue de l'eau potable et des kits d’hygiène dans les arbis de Beirut.

(2024, copyrights CARE)

Nos équipes se rendent chaque jour dans ces abris pour apporter une aide humanitaire d’urgence et continuent de distribuer des kits d’hygiène, des repas chauds, des matelas, ou encore des couvertures. Leur engagement est sans faille, malgré les risques, particulièrement à Beyrouth.

« Voir des personnes dans une telle détresse, c’est déchirant. C’est très difficile de voir par exemple des parents démunis, qui ne peuvent plus subvenir aux besoins de leurs enfants. C’est pourquoi je me dois de les aider, malgré les risques liés aux bombardements constants. » Hassan Mansour, chauffeur pour l’ONG CARE au Liban

En tant que CARE, nous continuons également à demander un cessez-le-feu immédiat et exhortons les parties à respecter le droit international humanitaire, à protéger les populations civiles et à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire.

 

 

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