Pour les femmes au Niger, l’égalité est encore loin

Mia, Maura, et Jason de l’Ecole Internationale de Differdange se sont interrogés sur la situation des femmes au Niger. Entre la violence, le manque d’éducation et les mariages précoces, les conditions de vie des femmes au Niger restent très difficiles – avec des conséquences dramatiques pour les filles. 36% d’elles, âgées de 15 à 18 ans, ont déjà accouché ou sont enceintes. 3 femmes sur 5 subissent des violences conjugales.

COMBIEN DE FILLES ONT ACCÈS À L’ÉDUCATION ?

50% des filles ont accès à l’école primaire, mais à la fin du primaire seulement 16% des filles vont au collège.

POURQUOI LES FILLE N’ONT PAS ACCÈS A L’ÉDUCATION ?

Au Niger, la tradition veut que les filles se marient très jeunes car le mariage des jeunes filles est considéré comme une solution à la précarité. Par conséquent, une fille qui n’est pas mariée à 14 ans donne une mauvaise image de sa famille. Cela a donc un impact considérable sur l’éducation des filles qui n’est donc pas une priorité pour les familles pauvres.

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TRÈS JEUNE MAIS DÉJÀ MARIÉE

La plupart des femmes (77%) sont forcées de se marier avant même leur majorité.

Le phénomène du mariage précoce arrive surtout en milieu rural où les parents de ces jeunes filles décident de les fiancer et les marier sans demander leur avis. Celles-ci ne peuvent refuser ce choix imposé pour leur vie entière car les familles ne sont souvent plus en mesure de les assumer financièrement.

LES CONSÉQUENCES

En plus du traumatisme causé, le mariage précoce engendre aussi des souffrances chez les Nigériennes en raison de certaines maladies sexuellement transmissibles et de mutilations génitales.

Beaucoup de femmes atteintes de MST finissent par être abandonnées par leur mari, et se retrouvent seules sans moyens de subsistance

QUE DIT LA LOI ?

Le code civil a fixé l’âge légal du mariage à 16 ans. Selon Les Nations Unies et l’UNICEF, marier une fille avant sa majorité est inadmissible et est considéré comme un mariage forcé.  Cela constitue une violation des droits de l’Homme.

UN GRAND DANGER !

Dans beaucoup de pays, dont le Niger, les violences faites aux femmes représentent un réel danger pour de nombreuse femmes ou adolescentes. Les maris sont souvent agressifs, violents, voire criminels envers leur épouse (des chiffres à proposer issus de sources fiables ?). Malheureusement les femmes qui portent plainte prennent de très gros risques. D’ailleurs il y en a peu qui osent le faire. Ces femmes ont souvent résisté à une forte pression familiale et sociale. En mars 2020, seulement 120 plaintes ont été déposées auprès de la division de la police nationale nigérienne. En avril après la mise en place du confinement les chiffres ont doublé. Le problème c’est que la violence contre les femmes et les filles est considérée comme un phénomène normal.

Mia, Maura, Jason de la classe de S3FR2 de l’Ecole Internationale de Differdange, mai 2024


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